Tout nouveau format de jeu MTG : le Brawl

Formulation des règles

Donc… de quoi s’agit-il ?

L’idée était de créer un format amical utilisant une sélection de cartes du Standard. Ainsi, l’accent pouvait être mis sur les nouveaux decks différents pouvant être construits, et le format serait idéal pour les laisser se développer. Cela ajoute une toute nouvelle dimension à vos cartes légales en Standard !

Les règles du Brawl sont assez simples. Elles sont assez similaires à celles d’autres formats que vous connaissez et appréciez déjà (comme Commander), et contiennent quelques éléments qui rendent ce format unique.

Pour faire court : vous construisez un deck de 60 cartes légal en Standard centré sur une créature légendaire ou un planeswalker. Chaque deck ne peut contenir qu’un seul exemplaire de chaque carte, à l’exception des terrains de base. Votre créature légendaire ou votre planeswalker commence dans la zone de commandement et fonctionne de la même manière que pour Commander : vous pouvez le lancer pour son coût de mana, auquel s’ajoutent ensuite deux manas supplémentaires à chaque fois. Chaque joueur commence avec 30 points de vie.

Et c’est tout ! C’est facile, et c’est un style de jeu dont vous avez peut-être déjà l’habitude. Nous vous conseillons de jouer ce format en version multijoueurs.

Regardons le détail des règles du format, offert par Eli Shiffrin, le responsable des règles :

  • Le deck de chaque joueur contient exactement 60 cartes. À l’exception des terrains de base, aucune carte ne peut figurer plus d’une fois dans un deck. Chaque carte doit être légale en Standard ; les cartes interdites en format Standard ne sont pas autorisées dans la variante Brawl.
  • Avant le début de la partie, chaque joueur désigne une carte de créature légendaire ou de planeswalker de son deck comme commandant. Cette carte commence la partie dans la zone de commandement et les 59 autres cartes sont mélangées.
  • Les symboles de mana qui apparaissent sur votre commandant déterminent les cartes pouvant être mises dans votre deck. Les symboles de mana qui ne figurent pas sur votre commandant ne peuvent pas êtres utilisés dans votre deck. Par exemple, si la carte Chantefeu et Languesoleil de Dominaria est votre commandant, vos cartes peuvent être R, W, les deux ou rien, mais aucun symbole B, G ou U ne peut apparaître dans votre deck. Cela inclut aussi bien le texte de règles que le coût de mana ; par exemple, le Souverain de la bande (Pride Sovereign)de l’extension L’Âge de la Destruction ne peut pas être dans votre deck si votre commandant n’a que G dans son coût et son texte de règles.
  • Chaque joueur commence la partie avec 30 points de vie au lieu de 20. Si vous faites une partie en multijoueurs (ce que nous vous recommandons pour le Brawl !), chaque joueur pioche à nouveau sept cartes après son premier mulligan et le joueur qui joue en premier pioche une carte à son premier tour.
  • Tant que votre commandant se trouve dans la zone de commandement, vous pouvez le lancer depuis cette zone. Cela coûte deux manas supplémentaires pour chaque fois que vous l’avez déjà lancé de cette manière pendant cette partie.
  • Si votre commandant est contrecarré ou s’il quitte le champ de bataille, vous pouvez le remettre dans la zone de commandement à la place de le mettre où il aurait dû aller.
  • La variante Brawl n’a pas d’autres règles de jeu, de victoire ou de défaite. Amusez-vous bien !

Il est temps de répondre à quelques questions.

D’abord, pourquoi 60 cartes ?

Le Standard contient un nombre de cartes limité, et une partie du jeu consiste à construire de manière thématique. Par exemple : dinosaures ou artefacts. Vous devez cependant avoir suffisamment de marge pour construire un deck ; si je vous demandais de construire un deck pirate de 100 cartes, vous auriez du mal à trouver suffisamment de bonnes options. Avec 60 cartes, vous pouvez construire un deck plus précis. Et l’aspect « Singleton » rend chaque partie unique tout en offrant une certaine cohérence à votre plan.

Pourquoi 30 points de vie ?

Nous avons testé plusieurs totaux de points de vie différents, et avons envisagé 20, 30 et 40. En fin de compte, 30 points de vie était mieux pour le style de jeu. La sécurité des 20 points de vie habituels était importante pour que les parties ne se terminent pas trop vite et que vous ayez le temps de vous amuser en début de partie. Cependant, avec 40 points de vie, les parties s’éternisaient beaucoup trop et il était impossible de mettre la pression à l’adversaire. Avec 30 points de vie, les decks plus agressifs pouvaient être efficaces sans pour autant gagner trop rapidement, les decks lents avaient suffisamment le temps de se mettre en place, et la partie se terminait dans des délais raisonnables. Nous ne voulions pas non plus qu’être à court de cartes devienne monnaie courante, et les 30 points de vie garantissent que cela ne se produise pas.

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